Alors que la ville dort encore,
Le poète ouvre déjà son coeur à l'aurore,
Seul, il arbore ses paysages familiers, dans la brume qui descend des hauteurs et qui s'installe comme un voile en tombant dans la Sambre...
Là, debout, face au brouillard, qui se glisse et s'insinue partout,
Le poète caresse le paysage comme il caresserait le visage de la femme qui lui a fait connaître l'Amour pour la première fois...
Et presque invisible aux yeux des passantes, il sent autour de lui, tous les éléments s'éveiller et tendre vers les cieux, d'où les rayons du soleil ne tarderont pas à tomber...
Plus tard, libre et ivre devant tant de beauté, le poète accrochera ses rêves aux mâts de ces bateaux qui ont emmenés tant d'hommes et de femmes sur les chemins de la foi...
Là, communieront éléments naturels et spirituels...
Puis marchant le long du halage, il pensera à tous les bateaux, toutes les péniches, et toutes les barques qui ont embarqué avec eux toutes les espérances d'un monde d'échanges et d'amours...
En toute vérité et toute amitié...
Pascal MONDA
16/05/2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire