dimanche 12 mai 2013

JEAN BOTQUIN ... UN POETE BIEN DE CHEZ NOUS...

Chers lecteurs, Chères lectrices,

Je voudrais vous présenter aujourd'hui, mon ami poète, qu'est Jean Botquin. Je le connais depuis quelques années maintenant, et la poésie est devenue notre langage, ainsi que le langage de notre amitié... Je vous invite à le découvrir plus amplement en lisant cet article. Bonne lecture.

Pasquale Monda
Mai 2013



JEAN BOTQUIN


Né le 26 juillet 1932, de père belge et de mère française, Jean Botquin, après des humanités gréco-latines, en néerlandais, obtint un diplôme de Droit à l’Université de Louvain où il fit ses débuts en littérature. Après un long silence pendant lequel il ne cessa d’écrire poésie et nouvelles, il se lança enfin dans la publication de deux ouvrages en prose, inspirés de sa vie professionnelle dans le milieu bancaire :
-L’arbre des Exécuteurs, roman (1995) qui obtint le prix G. Flaubert à Mâcon en 1998, et publié sous le pseudonyme de Régis Maldague chez Claude Dejaie;
-La transhumance des banquiers, récit (1996) décrivant l’exode d’une banque belge en France, en 1940 (Quorum, Ottignies).

Suivirent plusieurs recueils de poésie entre 1997 et 2006 :
-Le creux de l’espoir, en 1997, (Éditions de l’Acanthe, préface de Jacques Dedecker);
-Triangles de la nuit des temps et
-Le passeur d’un fleuve trop court, en 1998 (Memory Press- Érezée- André-Marcel Adamek);
-Le front haut, Lauréat des Joutes littéraires de Bourgogne, en 1999, chez le même éditeur ;
-La mer Occitane, prix du Festival du livre de la mer à Argelès-sur-mer (2002), préface de Christian Libens, et
-Élégie pour un kaléidoscope, prix Stephen Liégeard (2004), en 2002, préface de Jean Dumortier , anciennes éditions Mémory Press (André-Marcel Adamek);
-Ténéré, grand prix de la Communauté Française Fureur de Lire (2004) et 2ieme prix Wilfrid Lucas de la S.P.A.F. (2006), en 2004, aux Éditions Mémor, Bruxelles.
Entretemps, en 2000, un deuxième roman avait vu le jour, La blessure de l’obsidienne, suivi en 2006 d’un troisième, Boris et Boris, aux anciennes Éditions Mémory Press (Adamek).

En 2008, il publia un recueil de 19 nouvelles, dont 8 sont détentrices d’un prix de la nouvelle, sous le titre de La gondole de l’Orient Express, aux Éditions Mémory Press à Tenneville.

Il participa aussi à plusieurs ouvrages collectifs :
-Cercles (2005) (Quadrature)
-Jardins en Pays de Liège (2005);
-Et le monde regarde (2007) ;
-Anthologie du Grenier Jane Tony (2007) ;
-Étranger j’écris ton nom (2007) ;
-Droits de l’homme, j’écris vos noms (2008) ;
-Anthologie, piqués des vers de l’Espace Nord.

Il renoue avec la poésie, en 2009 avec un recueil de haïkus, La Chambre noire du calligraphe, Éditions du Cygne, Paris, préfacé par Piet Lincken, suivi un an plus tard d’un nouveau recueil, Bréviaire d’un quotidien, aux mêmes éditions. Il affirme ainsi une maîtrise particulière dans l’écriture de textes courts.

En voici quelques extraits ;

Il caresserait
Les pétales du désir
Au soleil couchant (La Chambre noire du calligraphe)

Le ciel d'automne
Emprunte de la rouille
Aux branches faitières

Soir et matin se
Confondent en balades
D'incertitudes (Bréviaire d'un quotidien)


En avril 2012, il publie son dixième recueil de poésies : «  Strates du Souvenir » aux Editions du Cygne, qui réunit une cinquantaine de textes d’époques diverses. En publiant ce recueil pour ses 80 ans, il nous offre un voyage dans ses souvenirs, nous promenant dans ses poèmes de jeunesse autant que dans ceux de la maturité… Ce recueil est aussi un hymne à la vie et à l’amour…
Jean Botquin est également membre sociétaire de l’A.E.B. et administrateur de l’Association royale des écrivains wallons.

Il est actif sur Internet où il tient un blog à l’adresse de : http://jeanbotquin.blogspot.com.

On peut y trouver notamment de nombreuses informations sur ses livres et son activité littéraire. Pour ceux qui connaissent Facebook, on peut également l'y suivre...


Voici quelques uns de ses vers issus d'un de ses derniers voyages en Baie de Somme :


Marche le long de l'eau
Sans jamais savoir pourquoi
Elle avance sans toi

Bras de mer en Somme
Lorsque la nuit se réveille
languissante et pourpre



Jean Botquin
5 rue Ferdinand Gossuin
7100 Haine-Saint-Pierre












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire