Elle était là, tout près de moi, assise dos à moi, ses roux cheveux tenus en chignon par une seule épingle,
Pareille et aussi belle qu'une fibule romaine,
Elle était habillée de satin noir, dans sa robe du soir,
Sa peau blanche perlée de ses taches de rousseur, où se perdraient peut-être un jour mes mains, mon amour...
Elle était là, tout près de moi, assise, à la fois droite et souple à la fois, dans son cou, elle avait posé son violon, qu'elle tenait du bout de sa main gauche, celui-ci semblait prolonger son bras et son âme, Stravinsky était là, aussi,
Elle était près de moi, tout près de moi, la musique vibrant en elle, elle était de plus en plus belle,
Et plus son archet glissait sur les cordes musicales de son "stradivarius" plus je sentais les cordes de son corps m'emmener à la sublime quintessence de la musique et de la sensualité,
Assise non loin de moi,
La femme, rousse, au violon de cristal, jouait pour vous, jouait pour moi,
Sans même avoir vu son visage, je l'aimais déjà...
Pasquale Monda
AOÛT 2014
Pareille et aussi belle qu'une fibule romaine,
Elle était habillée de satin noir, dans sa robe du soir,
Sa peau blanche perlée de ses taches de rousseur, où se perdraient peut-être un jour mes mains, mon amour...
Elle était là, tout près de moi, assise, à la fois droite et souple à la fois, dans son cou, elle avait posé son violon, qu'elle tenait du bout de sa main gauche, celui-ci semblait prolonger son bras et son âme, Stravinsky était là, aussi,
Elle était près de moi, tout près de moi, la musique vibrant en elle, elle était de plus en plus belle,
Et plus son archet glissait sur les cordes musicales de son "stradivarius" plus je sentais les cordes de son corps m'emmener à la sublime quintessence de la musique et de la sensualité,
Assise non loin de moi,
La femme, rousse, au violon de cristal, jouait pour vous, jouait pour moi,
Sans même avoir vu son visage, je l'aimais déjà...
Pasquale Monda
AOÛT 2014
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