dimanche 5 mai 2013

L'HIVER S'ETAIT PROLONGE



Lorsque l'hiver s'installe,
de ses millions de flocons,
il colorie de blanc chaque mètre, chaque
centimètre...


Si bien, qu'il se sent chez lui,
Endormant pour longtemps toute vie,
se tortillant dans un manteau de froidure, collant à la peau sous le vent du nord...


Parfois alors, le soleil se montre,
timidement, et les oiseaux ne chantent plus guère...

Mais c'est pourtant un enchantement,
le bleu du ciel se réverbère dans sa lumière...



Le temps semble s'être arrêté,
et je rêve au printemps...

Les bourgeons dorment encore sous l'écorce des arbres...




Un océan de neige...

Et l'atmosphère qui gèle...

On se sent bien vivre...

 Plongé dans cette nature qui dort,
 le poète voyage de silences en silences,
 d'espérances en espérances...






L'hiver s'étant prolongé,
On sortira  alors ses ultimes bûches,
pour chasser le froid...



Les hommes de la terre savent bien,
Que tout sera à refaire,

Que tout viendra en retard,

Ils savent aussi qu'inéluctablement les jours rallongeront  peu à peu...


Au jour du grand feu,
ils boiront à volonté pour le chasser,
Sera-t-il capricieux ?











J'irai l'espoir en bandoulière et le coeur empli d'un amour simple, jusqu'aux saints de glace, chercher jonquilles, perce-neiges, muguets, magnolias pour fleurir ta maison et chanter à tue-tête...


Pasquale Monda
05/05/2013

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